l’agriculture traditionnelle a-t-elle une chance de survivre ?

Bien que l’agriculture biologique ne connaisse pas la même performance de production que l’agriculture traditionnelle, elle reste très appréciée lorsqu’il s’agit de la culture de légumineuses et de plantes vivaces. Cependant, même si la méthode biologique est une norme de plus en plus adoptée dans différents pays, contrairement à méthode traditionnelle, elle n’est pas en mesure de fournir une quantité suffisante pour subvenir aux besoins d’une population en constante augmentation. Mais cela suffit-il pour que la méthode traditionnelle survive dans ce secteur ?

Une agriculture biologique moins performante en production

Le concept de développement durable, d’écologique et de bio sont au cœur de l’économie actuelle. C’est la raison pour laquelle l’agriculture biologique a connu tant de succès, et ce, même depuis son entrée sur le marché. Toutefois, n’étant pas en mesure de suivre le même rythme de production que l’agriculture traditionnelle, il lui reste quelques obstacles à franchir. En effet, pour atteindre la même production que l’agriculture traditionnelle, elle nécessite plus de surfaces de culture, mais cela risque de générer des impacts dramatiques sur l’environnement, tels que la déforestation et la dégradation de la biodiversité. Des études sur la rentabilité de production ont été donc menées afin de déterminer sur quels types de cultures l’agriculture biologique est-elle la plus efficace. Et il s’avère qu’elle est favorable pour les vivaces et les légumineuses. 

Une agriculture traditionnelle toujours plus populaire

Les lacunes de la méthode biologique actuelles ont permis à l’agriculture conventionnelle de conserver une place importante dans l’économie mondiale. Elle reste une véritable référence pour différents types de cultures, et notamment dans la production de céréales. Pour certains agriculteurs, c’est la plus appréciée par la majorité, car elle est plus facile à établir et ne requiert pas trop de connaissances techniques, ni de matériels spécifiques, ce qui n’est pas le cas de son homologue. De plus, il ne faut pas oublier que ce type d’agriculture reste la plus pratiquée dans les pays en voie de développement.